Bruno Alves est arrivé chez WeMaintain en tant que tout premier technicien portes automatiques. Deux ans plus tard, il est devenu Responsable du service. Dans cet entretien, il revient sur son parcours, ses motivations, les défis du métier… et ce qu’il espère construire pour la suite.

Peux-tu nous raconter comment tu es arrivé dans le métier ?

À la base, je n’étais pas du tout destiné à ça. J’ai fait un bac pro électrotechnique un peu par défaut, parce qu’à l’école, je n’étais pas un élève modèle, disons les choses franchement ! (rires) Parmi les options qui s’offraient à moi, l’électrotechnique m’a parlé, alors j’ai foncé.

Après le bac, j’ai dû bosser rapidement. J’ai commencé comme manœuvre dans le BTP. Mais c’était physique, surtout sous la pluie ou la neige. Je savais que je ne voulais pas faire ça toute ma vie. J’ai repris mes études, obtenu un BTS en maintenance industrielle, et c’est grâce à une mission d’intérim que j’ai découvert la porte automatique. Depuis, je suis resté dans ce domaine.

Comment es-tu arrivé chez WeMaintain ?

Un peu par hasard. Je suis très actif sur LinkedIn et un jour, je suis tombé sur une annonce WeMaintain. Ce qui m’a accroché, c’est qu’on recherchait un premier technicien pour créer le service portes. C’était une opportunité rare : façonner un service de zéro, avec une vraie autonomie. J’ai senti l’ambition du projet, et ça m’a donné envie. Et, soyons honnêtes, les conditions étaient aussi très attractives.

Quel a été le plus gros défi en arrivant ?

C’était clairement un changement de décor. Avant, j’étais plus dans le résidentiel : portails, portes de garage… Là, je me retrouvais sur des portes piétonnes dans des immeubles de bureaux. Ce n’était pas le même environnement, ni les mêmes exigences. Mais je sais m’adapter. Ce qui m’a le plus surpris, c’est la mentalité. Chez WeMaintain, on sent qu’il y a de la place pour les idées neuves. C’est pas une boîte où on te dit “on fait comme ça depuis toujours donc on ne change rien”. Si t’as une idée et que t’es prêt à la défendre, on t’écoute.

Tu es maintenant Responsable du service. Comment ça s’est passé ?

Petit à petit. J’ai toujours voulu évoluer. Je ne me voyais pas technicien toute ma vie. Chez WeMaintain, j’ai eu cette opportunité parce que j’ai montré que je pouvais prendre des responsabilités, faire avancer les choses. On ne m’a jamais vendu du rêve, on m’a dit les choses comme elles sont, et moi, j’ai répondu présent. Et j’ai été reconnu pour ça. C’est ce que j’apprécie ici : les efforts sont vraiment reconnus.

C’est une évolution que je voulais. Ce que j’aime, c’est faire grandir l’équipe, construire quelque chose de solide, structurer le service. Mon rôle, aujourd’hui, c’est d’accompagner les techniciens au quotidien, d’assurer la qualité des interventions, mais aussi de faire en sorte que l’équipe reste soudée.

Ce n’est pas toujours simple. Il y a des moments où on manque de ressources, des urgences à gérer. Et moi, j’ai du mal à déléguer, c’est un axe d’amélioration pour moi. Mais ce qui me motive, c’est qu’on avance, ensemble.

Qu’est-ce qui te motive au quotidien ?

Avant tout, le travail bien fait. Quand tu sors d’une intervention et que le client est satisfait, c’est ça qui me booste. Maintenant que je suis manager, ce qui me motive, c’est de construire une équipe solide. Un service qui tient la route, qui peut répondre aux défis.

Bruno partage souvent son quotidien en interne avec l'équipe pour faire connaître son métier.

Quel regard portes-tu sur le métier de technicien portes automatiques aujourd’hui ?

C’est un métier encore trop peu reconnu. On parle beaucoup des ascenseurs, moins des portes. Pourtant, une porte en panne peut bloquer tout un site. Il y a aussi beaucoup de prestataires qui cassent les prix, mais qui ne tiennent pas la route. Résultat : ça dévalorise la profession. Chez WeMaintain, on propose un service de qualité, et c’est ce que je recherchais. Je trouve important qu’on redonne de la valeur à ce métier.

Et côté technologie, tu vois le métier évoluer comment ?

On est déjà bien outillés avec nos applis internes. Franchement, comparé à ce que j’ai connu ailleurs, on a de l’avance. Mais il y a encore du potentiel : je pense qu’on peut pousser plus loin l’IoT sur les portes. Ce ne sera jamais aussi riche qu’un ascenseur en termes de données, mais ça peut apporter des infos utiles. Et puis l’IA arrive aussi, chez certains fabricants. Et chez WeMaintain depuis un moment également. Ça va forcément changer le métier. Peut-être qu’un jour, on aura moins besoin de dépanner et plus besoin de maintenir des systèmes connectés. C’est à suivre.

Ton rêve professionnel, à court ou long terme ?

(Rires) On a gagné un contrat avec une grosse écurie française de F1 récemment, et en tant que fan de Formule 1, j’étais trop content. Sinon, j’aimerais bien qu’on développe encore le secteur résidentiel, parce que c’est mon terrain d’origine.

Et dans le fond, j’aimerais faire grandir le service. Pourquoi pas, un jour, être Directeur des Opérations Portes au niveau global (France, UK, Singapore, Hong Kong). Je sais que ça prendra du temps, mais j’y crois.

Un grand merci à Bruno pour cet échange sans filtre. Si vous aussi vous avez envie de rejoindre une équipe qui donne les moyens de faire bouger les choses, nos offres sont ici 👉 https://www.wemaintain-jobs.com/